A l’occasion de la sortie des shampooings Transparence, Louise, graphiste chez Marcapar, nous parle de la création des nouveaux packagings. Pour elle, le plus dur était de “créer une homogénéité dans la gamme tout en différenciant bien chaque produit.” Un défi créatif relevé avec brio !
Comment a commencé la création des nouveaux packagings ?
Louise : Au tout début, nous avons commencé par les étiquettes des sachets de colorations. Une plante était associée à chaque teinte. Nous avons voulu garder cette idée pour la suite. Puis, nous avons repris le packaging du RemarKable pour lequel il y a eu plusieurs essais. Cela a pris du temps de trouver le bon design, avant de décliner l’idée sur les nouveaux packagings des masques tinctoriaux.
La base était d’avoir un élément phare en illustration, avec une couleur propre à chaque produit. Pour le RemarKable : le fenugrec, pour le shampooing éclat : le bleuet, pour le shampooing équilibre : l’argile et ainsi de suite !
Comment as-tu trouvé le bon design pour le RemarKable ?
Louise : Le tube sérigraphié blanc, ça a tout débloqué ! Les couleurs ne tranchaient pas sur l’aluminium, ce n’était pas assez visible. La décision de partir sur un tube aluminium blanc mat était la bonne ! En impression ça donne de l’allure, il y a un aspect qualitatif. Le blanc crème est plus doux que l’aluminium brut.
Pourquoi avoir utilisé une languette de couleur ?
Louise : Nous nous sommes longtemps questionné sur le fait de garder le même design que celui des masques. Finalement, nous avons opté pour la languette sur tous les packagings. Les masques et les shampooings étaient déjà bien différenciés par leurs contenants (flacons versus tubes).
Ma problématique était de créer une homogénéité dans la gamme tout en différenciant bien chaque produit.
Comment as-tu créé cette homogénéité ?
Louise : Par exemple, entre les masques et les shampooings, tous les textes, les titres et les languettes de couleurs arrivent au même niveau.
Au-delà du visuel, il y a toute la partie rédactionnelle qui donne au produit toute son identité. Le « naming » a été un gros travail !
Il fallait aussi créer une palette de couleurs qui s’accordent entre les différents shampooings et masques.
Nous avons aussi réfléchi à comment épurer les packagings. Finalement, nous avons gardé seulement les informations principales pour qu’en un coup d’œil le client sache ce qu’il a entre les mains. De plus en plus de personnes cherchent des produits sobres, certains parlent même de pollution visuelle.
Comment as-tu travaillé sur les couleurs ?
Louise : Nous voulions que le code couleur permette d’identifier d’un seul coup d’œil le produit. Il fallait que cela soit simple d’utilisation pour les coiffeurs et leur clientèle. La languette attire l’œil, on comprend rapidement de quel produit il s’agit.
Pour les shampooings Equilibre et Douceur, composés d’algues et d’argile blanche (kaolin), j’ai recherché des couleurs minérales, aquatiques, douces, pastels. Il fallait qu’elles soient en rapport avec l’illustration. Pour les tinctoriaux, il était primordial de bien faire ressortir la teinte, nous avons donc opté pour des couleurs un peu plus flashy, sans être criardes !
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