Nouvelle allure : aluminium et sérigraphie !
Cheffe de projet, Clara coordonne les différents services travaillant sur les nouveaux produits. Elle nous parle du choix des contenants en aluminium et de la sérigraphie. Explication.
Pourquoi avoir choisi le flacon en aluminium ?
Clara : Nous avons choisi d’utiliser de l’aluminium plutôt que du verre car le verre, plus lourd, a un impact écologique plus élevé lors du transport. Il est également cassant, ce qui est risqué dans une salle de bain ! Il était donc plus logique de rester dans la lignée de ce que nous avons fait pour la reprise des packagings des masques tinctoriaux et du RemarKable.
En plus d’être pratique, moderne et raffiné, l’aluminium est un matériau recyclable à l’infini, sans perte de qualité. Autres avantages :
- son recyclage ne demande que 5% de l’énergie nécessaire à sa fabrication.
- sa légèreté limite l’impact écologique lors de son transport.
Et pour gagner en praticité à l’utilisation, par rapport à un bouchon classique, nous avons fait le choix d’ajouter une pompe !
Pourquoi avoir opté pour la sérigraphie ?
Clara : Nous avons vite opté pour la sérigraphie, déjà utilisée pour la crème hydratante et le gel de rasage de la gamme MARCAPAR Barbier. On trouvait que le rendu était plus élégant, plus qualitatif qu’une étiquette.
Dans l’optique de proposer la gamme en recharge grâce au VRAC, il fallait aussi prendre en compte la résistance du flacon, utilisé plusieurs fois. Un des objectifs, dès le départ, était de proposer un packaging qui résiste longtemps.
La sérigraphie a-t-elle changé votre manière de travailler sur les packagings ?
Clara : Pour sérigraphier dans de telles quantités, il nous a fallu trouver le bon prestataire ! Nous avons choisi notre fournisseur en fonction des délais proposés, de la qualité de la relation et des échanges.
Pour la sérigraphie, il y a des délais incompressibles de tests, car chaque prestation nécessite des adaptations spécifiques à chaque client et chaque packaging. En effet, il peut y avoir plusieurs problèmes lors d’une sérigraphie : des flacons sérigraphiés avec défaut d’impression, une sérigraphie qui a bavé, des couleurs qui ne sont pas les mêmes que sur nos prévisualisations. Si cela arrive, il faut investiguer pour comprendre d’où vient le problème. Et ensuite bien sûr : trouver la solution. Il a donc fallu un temps d’adaptation pour que nos demandes soient bien comprises. D’où l’importance d’avoir une bonne qualité d’échange avec son fournisseur !
Concrètement, quel est le principe d’une sérigraphie ?
Clara : Dans une sérigraphie, il y a un décor général avec plusieurs couleurs. Au moment de la sérigraphie, il y a autant de passages qu’il y a de couleurs. Comme nous avons deux couleurs, il y a deux passages sur les flacons : les textes puis l’encadré de couleurs.
Après chaque passage, le flacon est chauffé pour fixer l’encre. Un temps doit être respecté avant que l’encre sèche et que le second passage puisse être fait.
Qu’est-ce qui t’a le plus challengé dans ce projet ?
Clara : Le plus compliqué a été de faire les visuels ! C’est un processus créatif collectif et innovant pour lequel il faut être capable de s’adapter aux changements d’avis tout en continuant à gérer l’organisation globale.
Dans ce type de projet, on ne sait jamais ce que l’on trouvera au bout du chemin, on a toujours des surprises, des aléas qui ne pouvaient pas être anticipés. C’est ça le challenge de la gestion de projet !
Qu’est-ce qui t’a motivé pour mener ce projet ?
Clara : Chercher des solutions complètes, simples mais innovantes, pour le coiffeur comme le client final ! Dans ce projet, on a toujours essayé de prendre en compte l’utilisation par le coiffeur et pour le client final. Et j’espère de tout coeur que tout le monde sera satisfait !