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Nos conseils pour un shampooing de pro à la maison

Publié sur 2min. de lecture

C’est un rituel du quotidien, pourtant beaucoup de personnes ne savent pas comment se laver les cheveux correctement. Alors, quelle est la bonne fréquence ? Quels produits utiliser ? Quels sont les bons gestes ? Nous vous partageons tous nos conseils et astuces pour un shampooing de pro à la maison ! 

Quelle est la bonne fréquence ?

Si cela va naturellement dépendre de la nature de vos cheveux, sachez que se laver les cheveux tous les jours est fortement déconseillé. Cela risque de fragiliser votre fibre capillaire comme votre cuir chevelu. En moyenne, il est conseillé de se laver les cheveux tous les 3 jours.

Quels produits utiliser ?

Nous vous conseillons d’alterner un shampooing doux comme le shampooing Douceur aux algues laminaires avec un shampooing adapté à votre problématique : cuir chevelu gras, cheveux secs, cheveux colorés, etc. En alternant deux produits, vous apporterez différents soins à vos cheveux, pour leur plus grand plaisir !

marcapar shampooing roux

Quels sont les bons gestes ?

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, laver ses cheveux, c’est avant tout laver son cuir chevelu ! Après avoir mouillé vos cheveux, essorez-les légèrement pour enlever l’excès d’eau. Ensuite, déposez votre shampooing au plus proche de votre crâne puis répartissez-le sur toute votre tête en massant votre cuir chevelu du bout des doigts. Lorsque vous allez rincer vos cheveux, le shampooing va naturellement glisser sur vos longueurs.

Le rinçage : une étape clé !

Pour une chevelure propre et légère, il est important de bien se rincer les cheveux. N’hésitez pas à y passer un peu de temps et à utiliser un peigne à larges dents pour faciliter l’évacuation de tous les résidus, vos cheveux doivent glisser sous vos doigts.

Séchage : quelle est la bonne technique ?

Que vous laissiez vos cheveux sécher à l’air libre ou que vous optiez pour un brushing, ne frottez pas vos cheveux avec votre serviette ! Cela risque d’emmêler vos cheveux voire de casser les fibres. Préférez un geste plus doux en tamponnant doucement vos cheveux avec la serviette ou en optant pour une serviette microfibre, beaucoup plus douce qu’une serviette classique.

Votre routine capillaire estivale

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En été, le soleil, les rayons UV, le sable, le sel et le chlore peuvent fragiliser vos cheveux. Ils risquent de devenir secs, cassants, et de s’emmêler rapidement. Il est donc judicieux de prendre quelques précautions et d’utiliser des produits adaptés pour garder des cheveux brillants et en bonne santé tout l’été !

1 – Anticipez les agressions en hydratant vos cheveux durant toute la saison

Pour préparer vos cheveux aux diverses agressions de l’été, quelques semaines avant votre départ en vacances, pensez à démarrer votre routine estivale hydratante.

Pour cela, rien de tel que le shampooing Douceur aux algues laminaires connues pour leurs vertus hydratantes, protectrices et nourrissantes. Complétez ensuite votre shampooing avec un masque aux algues ou le masque RemarKable pour encore plus de soin.

Adoptez cette routine pendant toute la saison !

2 – Pendant vos vacances, protégez votre chevelure en adoptant des gestes simples 

Pour limiter les agressions capillaires, il est recommandé de se rincer les cheveux à l’eau claire après chaque baignade dans une eau chlorée ou salée.

+ Pour protéger votre cuir chevelu, n’oubliez pas de vous couvrir la tête !

3 – Apportez du soin à vos cheveux

Après chaque exposition au soleil ou baignade, pensez à apporter du soin à vos cheveux avec l’huile de beauté l’Unique. Elle contient 7 huiles végétales dont l’huile végétale de noyau d’abricot, d’argan et d’avocat connues pour protéger des agressions UV et l’huile essentielle d’Ylang-Ylang connue pour redonner de l’éclat et du tonus aux cheveux ternes et fragilisés. L’Unique est votre alliée de l’été !

4 – Laissez sécher vos cheveux à l’air libre

Évitez les brushings ou lisseurs qui chauffent le cheveu… profitez de l’été pour laisser vos cheveux au naturel !

Bonus : l’Étonnant

Pour compléter votre routine estivale, pensez à prendre l’Étonnant dans vos bagages ! Sa formulation s’appuie sur les propriétés de la protéine de blé, de l’argan et du vinaigre connus pour rendre les cheveux doux et brillants.

Cheveux colorés : attention !

Avant de partir, privilégiez la coloration végétale à la chimie ! Les plantes tinctoriales vont former une gaine protectrice autour du cheveu, ce qui le protégera des agressions extérieures rencontrées pendant l’été. Avec une coloration chimique, au contraire, vos cheveux risquent de s’assécher et votre couleur peut virer au contact du soleil, du chlore et de l’eau de mer.

Coloration végétale : le point sur les idées reçues

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La coloration végétale fait l’objet de beaucoup de fantasmes et de fausses idées. Vrai ou faux, ici, nous vous proposons de faire le point sur ces idées reçues !

La coloration végétale ne tient pas longtemps.

FAUX ! Les reflets et la brillance apportés par la coloration végétale sont durables dans le temps. La couleur n’éclaircit pas et n’aura pas d’effet “délavé”. La démarcation en racine sera également moins marquée qu’une coloration classique ce qui permet un entretien couleur moins régulier.

Il n’est pas possible de faire une coloration végétale après une coloration chimique.

FAUX ! Il est tout à fait possible d’appliquer une coloration végétale sur une chevelure colorée ou décolorée chimiquement, et ce, sans passer par une phase de détoxination.

Attention toutefois aux pigments utilisés. Les plantes à indigos peuvent notamment, dans certains cas, apporter un reflet terne aux cheveux.

Nous ne pouvons pas tout faire en coloration végétale.

VRAI ! La coloration végétale se pratique dans le respect du cheveu, et à partir d’ingrédients naturels. Ainsi, nous ne pouvons pas décolorer les cheveux (résultat d’une oxydation), ni obtenir des teintes vives et artificielles comme le rose, bleu, vert, etc. en 100% végétal.

La coloration végétale est contre-indiquée pour les femmes enceintes.

FAUX ! Alors que la coloration chimique est déconseillée aux femmes enceintes, pas de soucis pour la coloration végétale. Il n’y a aucun danger, ni pour vous, ni pour le bébé !

La coloration végétale couvre 100% des cheveux blancs.

VRAI ! Une des grandes forces de la coloration végétale est, en effet, son efficacité redoutable sur les cheveux blancs.

Avec la coloration végétale, les cheveux risquent de devenir verts.

VRAI / FAUX ! Cela va dépendre des pigments. Si vous souhaitez seulement des reflets chauds (dorés, cuivrés ou rouges) : pas de risques. En revanche, pour obtenir des reflets froids ou foncer une couleur, nous utilisons des pigments naturels (indigos) qui, au contact de produits chimiques, peuvent donner des reflets verts aux cheveux.

La coloration végétale permet uniquement d’obtenir des reflets roux.

FAUX ! A chaque plante tinctoriale ses spécificités. Chez Marcapar, ce sont en tout 22 plantes tinctoriales qui composent nos colorations 100% végétales et forment une large palette de teintes, reflets et nuances. On peut ainsi, en jouant sur les temps de pose et les superpositions de teintes, obtenir une palette colorée très vaste en coloration naturelle.

Les différents types de plantes tinctoriales

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Les colorations 100% végétales MARCAPAR sont principalement composées de plantes tinctoriales.

Si pendant des siècles, on utilisait ces plantes pour la teinture (textile notamment), l’arrivée des colorants synthétiques à partir du 19e siècle va entraîner une diminution de leur utilisation. Aujourd’hui, on assiste à un retour des plantes tinctoriales, notamment en coiffure, car elles sont bien plus respectueuses de l’environnement et de la santé.

Qu’est-ce qu’une plante tinctoriale ?

Si toutes les plantes contiennent des pigments, les plantes tinctoriales possèdent des propriétés spécifiques, nécessaires à la teinture : tenue au lavage, résistance à la lumière, disponibilité suffisante dans la nature, comportement stable des molécules colorantes.

Les trois principales familles de plantes tinctoriales sont les plantes à anthraquinones, à flavonoïdes et à indigos.

Les plantes à anthraquinones

Elles permettent d’obtenir des teintes rouges, rousses et certains violets.

Parmi elles, le henné́, la garance, la brou de noix, le noyer, la rhubarbe, la betterave rouge, l’hibiscus… 

Henné
Garance
Rhubarbe
Hibiscus

Les plantes à flavonoïdes

Ce sont des plantes aux teintes plutôt jaunes, ocres et même vertes pour certaines d’entre elles.

Parmi elles, le curcuma, la camomille, le thé noir, le romarin, le frêne, le santal, le campêche, le bleuet, le séné, le murier des teinturiers et le genêt des teinturiers… 

Curcuma
Santal
Murier
Genêt

Les plantes à indigo

Ce sont des plantes aux teintes bleues. La plus connue d’entre elles, qui lui donne son nom, est l’indigotier. Il en existe plus de 480 espèces. D’autres plantes permettent également d’obtenir des teintes bleutées comme l’Amla ou le renouée des teinturiers par exemple.

Indigo
Amla
Renouée

Coloration capillaire : végétale VS chimique

Publié sur 2min. de lecture

En coloration capillaire, il y a deux écoles : la coloration chimique, ou d’oxydation, et la coloration végétale. Si la première agresse vos cheveux et les fragilise, la seconde, au contraire, va leur apporter du soin et de la lumière ! Comment ça marche ? Quels sont les risques ? On vous explique tout !

Coloration chimique

Comment ça marche ?

Une coloration chimique, aussi appelée « coloration d’oxydation », va réaliser son action grâce à une réaction chimique en 3 étapes :

  1. un agent alcalin (comme l’ammoniaque) ouvre les écailles du cheveu
  2. un agent oxydant décolore les pigments naturels du cheveu en les brûlant
  3. le pigment synthétique fixe la couleur à l’intérieur du cheveu

Quels sont les risques ?

Lorsque vous sortez de chez votre coiffeur, vos cheveux sont beaux, doux, gainés et vous êtes ravi(e). En réalité, cet aspect est superficiel et temporaire car vos cheveux comme votre cuir chevelu ont été agressés, fragilisés. Petit à petit, ils vont devenir poreux, cassants et ternes et la seule solution sera d’attendre qu’ils repoussent ou de les couper.

Plus grave, les composants des colorations chimiques ont bien souvent une toxicité élevée. Certaines molécules peuvent provoquer, à court ou long terme, des allergies, des brûlures de la peau, ou encore de sévères irritations des yeux ; sans parler de l’impact écologique que les déchets de ces substances représentent, notamment pour les organismes aquatiques.

Coloration végétale

Comment ça marche ?

Les colorations végétales sont obtenues en réduisant différentes plantes tinctoriales en poudre. Ces poudres vont ensuite être mélangées avec de l’eau tiède ou une décoction de plantes, avant application sur le cheveu.

C’est grâce au henné, présent dans toutes les colorations végétales MARCAPAR, que les pigments naturels vont se fixer sur le cheveu. En effet, une liaison chimique va se créer entre la kératine naturelle du cheveu et la molécule de Lawsone, présente dans le henné, et c’est cette réaction qui va permettre aux pigments de colorer le cheveu.

Quels sont les risques ?

La coloration végétale ne présente aucuns risques car les pigments utilisés sont naturels et enrobent le cheveu sans ouvrir ses écailles.

Bonus : en plus de colorer les fibres capillaires, les plantes vont apporter du soin au cheveu grâce à leurs différentes propriétés (gainantes, apaisantes, hydratantes…). Vos cheveux seront gainés, soyeux et lumineux et le resteront si vous utilisez des produits adaptés !

L’indigo made in France, c’est possible grâce à Marcapar ! Ep.1

Publié sur 4min. de lecture

L’indigotier, duquel est issu l’indigo, est une plante tinctoriale poussant principalement en Asie tropicale et notamment en Inde. Aujourd’hui, grâce à la patience, la persévérance et l’engagement de Marcapar, la culture d’Indigo est de nouveau possible en France ! On vous explique tout.

L’idée de développer une culture d’indigo sur le territoire français, en Guadeloupe, est un projet qui nous tient à cœur depuis plusieurs années. Afin de partager cette aventure agricole avec vous, nous vous expliquerons étape par étape, grâce à plusieurs épisodes à suivre sur le blog, l’avancée du projet. Dans ce premier épisode, on repart du début, avec quelques repères historiques permettant de contextualiser la genèse du projet !

La petite histoire de l’indigo

L’indigo, colorant naturel bleu, fait partie des plantes tinctoriales largement utilisées dès l’antiquité par différentes civilisations : les Égyptiens, les Indiens ou les Mayas par exemple.

Cependant, ce n’est qu’au XVe siècle, avec l’ouverture de la route des Indes que l’indigo arrive massivement en Europe. Le développement des colonies du « Nouveau Monde » (Amérique et Antilles), au climat particulièrement propice à la culture de l’indigo va également permettre de répondre à la demande croissante.

Trois siècles plus tard, un ensemble de circonstances politiques et économiques vont sceller le déclin des productions coloniales américaines et antillaises pour conduire la relance de la production indienne, qui devient alors le principal fournisseur de l’Europe. Mais au début du XXe siècle, avec la chimie naissante, la culture de la plante tinctoriale diminue au profit de sa version synthétique, moins coûteuse.

Néanmoins, aujourd’hui encore, la plante d’indigotier est cultivée en Inde.

©Pancrat

A noter : il existe plus de 480 espèces différentes d’indigotier. L’indigofera tinctoria, utilisé dans nos colorations végétales, est l’espèce d’indigo la plus universellement cultivée.

Vers un retour de l’indigo français

Histoire de la culture d’indigo en Guadeloupe

C’est à partir des années 1640, avec l’arrivée des premiers colons français, que la culture de l’indigo se développe en Guadeloupe continentale et sur l’île de Marie-Galante.

©Sémhur

Mais à peine 100 ans plus tard, les odeurs nauséabondes se dégageant lors de la fabrication de l’indigo, la dureté des tâches liées à la culture de l’indigotier pour les esclaves, la fragilité des plantations, mais surtout la concurrence des grandes indigoteries de Saint-Domingue vont avoir raison de la production guadeloupéenne. Les petites indigoteries de Guadeloupe et Marie-Galante ne sont plus rentables et disparaissent progressivement au profit de la culture du sucre ou du coton.

Certaines cuves maçonnées, vestiges de cette époque, sont encore présentes sur l’île de Marie-Galante, conservées dans la plaine des Galets.

Vers une culture respectueuse de l’environnement et des producteurs

Pour Marcapar, l’histoire commence en 2018. Alors que Christian Roche, fondateur de la marque, visite la Guadeloupe, il tombe sur ce panneau :

L’Est de Marie-Galante, secteur le plus sec de l’île, présente une vaste plaine littorale appelée « Les Galets ». Au XVIIè siècle et dans la première moitié du XVIIIè siècle, elle a été un secteur de choix pour la production de l’indigo, matière tinctoriale bleue obtenue à partir d’une plante arbustive connue sous le nom d’indigotier. La plaine des Galets possède des conditions géomorphologiques idéales pour cette production : des conditions de relative sécheresse convenant à la croissance des indigotiers et, dans le sous-sol calcaire, de l’eau en abondance nécessaire au processus de fabrication. (…)

Office du tourisme de Marie Galante

La production d’Indigo est donc possible en France ! Il n’en fallait pas plus pour que notre fondateur saisisse cette opportunité permettant, à terme, de se défaire de l’importation indienne au profit d’une culture plus éco-responsable et française.

Loin du schéma colonial historique, nous souhaitons partager notre passion, notre expérience et nos compétences avec les locaux pour créer ensemble un indigo « propre » sur le plan écologique et humain.

Chronologie du projet

  • Juin 2018 : Découverte de la culture d’indigotiers en Guadeloupe
  • 2019 : Proposition de terrains
  • 2019-2022 : Négociations et démarches administratives pour entamer le projet
    • Rencontre avec la chambre d’agriculture de Marie-Galante et Point-à-pitre
    • Rencontre avec l’ONF (Office National des Forêts)
    • Présentation du projet devant 120 agriculteurs locaux
    • Présentation du projet au Maire de St-Louis, Jacques CORNANO. Le conseil municipal adopte le projet à l’unanimité.
    • Nouvelle présentation du projet au maire de St-Louis, François NAVIS cette fois, (des élections ont eu lieu entre temps) et de nouveau, le projet est adopté à l’unanimité.
  • 28/03/2022 : Envoi des containers avec les machines agricoles et le matériel en Guadeloupe
  • 27/04/2022 : Arrivée du container en Guadeloupe
  • 01/05/2022 : Premier coup de fourche sur le terrain

Quelques images